Les dessous du Festival de rap à Tizi-Ouzou : Le rap aura-t-il
enfin la place qu’il mérite en Algérie ? apparemment et d’après ce communiqué
trouvé sur le site rap-algerien.com émanent de rappeurs algériens résidant en
France, ce n’est pas gagné.
Lisez plutôt.
"Il est dans ce monde des personnes nobles aux intentions plus nobles encore qui sont de promouvoir une forme d’art. L’art de l’arnaque. Voici le fin mot de l’histoire.
En 1999, Rachid Doufene sortait en France, chez Virgin, la compilation ALGERAP, réunissant des rappeurs algérois tels que Hamma et Intik.
Un beau concept en théorie. Oui mais... La beauté du concept devait sans doute suffire à récompenser ces rappeurs dont la situation n’était (et n’est toujours)
pas à envier dans un pays dans lequel être un artiste intègre revient à vivre de passion et d’eau fraîche.
Profitant de leur manque d’expérience, Rachid Doufene leur a fait signer un contrat les privant de leur rétribution, alors que Virgin avait verser une avance importante, les royalties devant aller directement sur le compte en
banque du Rap Algérien, dont la façade cachait soigneusement la poche de ce fourbe aux dents longues.
Le crime restera impuni. Si bien qu’en 2007, ce même Rachid Doufene, dont la cupidité n’a décidemment d’égale que sa vénalité, organisera un festival de rap à Tizi Ouzou (TiziRap), prévu du 16 au 21 juin 2007.
Ce festival, soutenu par des sponsors et des subventions, a les moyens de ses ambitions. Cela a dû donner des ailes à son organisateur, qui s’est permis de programmer des rappeurs sans même les consulter.
Connaissant la réputation de notre homme et ne souhaitant pas voir l’histoire se répéter, Rabah (MBS) s’est exprimé au nom des artistes vivant en France et surtout de ceux vivant en Algérie, pour exiger un
cachet minimum, ce qui si le monde tournait dans le bon sens et si l’homme était doté de bon sens devrait tomber sous le sens.
Mais la réponse a été sans appel : NON.
Un non retentissant et insultant, marqué d’un manque de respect révoltant.
Parce qu’il n’y a pas de combat tardif contre ces intrigants vindicatifs, il est temps de mettre fin à ces pratiques infamantes.
Il est temps de cesser d’exploiter ceux qui n’ont de cesse
d’exister par leur passion.
Il est temps de faire comprendre aux manipulateurs en tous genres que les artistes veulent rompre avec ce système outrageant, ces manœuvres méprisables.
Pour cela, Rabah (MBS), Deymed (MBS), Mamooth, Youss, Diaz, Beton Bled Appellent tous les artistes À boycotter ce Festival de la Manipulation, de l’Escroquerie et du Vol. Pour faire entendre nos voix et faire respecter nos
droits."
Par Nanou pour le rap Algerien