Je souhaiterai vous faire partager cet editorial :
2020.
Warner a racheté Emi. Sony BMG a racheté Warner.
Universal a racheté Sony.
Une seule major contrôle toute la production musicale,
mais aussi le marché du téléchargement payant, des sonneries pour mobiles et autres produits dérivés.
Ce, malgré les réglementations européennes
anti-monopole.
Son unique concurrent: Apple, qui s’est transformé, en quelques années, en éditeur de musique géant et omniprésent.
Et les petites maisons indépendantes? Les trois ou quatre qui ont survécu se partagent quelques niches : artistes jazz, world au folk pas assez «bankables» pour la major.
Et qui survivent plus qu’ils ne vivent de leur musique... Depuis quelques mois, ce
genre de prophéties catastrophes se multiplient. Mais après tout, qui sait? Et si le téléchargement ne tuait pas la diversité musicale mais au contraire, la
valorisait ?
Et si les labels indépendants et les artistes se révoltaient? Et si on jetait un coup d’œil aux pages actualités de Google?
On y verrait que le cours des actions de Warner et d’EMI dégringole. Et que Warner s’apprête à racheter EMI, moribonde.
Ou encore, que le téléchargement illégal continue
d’exploser, malgré les menaces de sanction. 2020, c’est demain.
Vous voulez l’empêcher? Vous le pouvez.
En lançant votre propre révolution: achetez des disques.
Aena Léo